L’histoire du thé commence par des légendes :
En CHINE, l’empereur Chen Nung, père de l’agriculture et de la
médecine, s’assit au pied d’un arbre sauvage. Certains racontent qu’à la
suite de recherches sur les plantes il s’était intoxiqué. Il faisait
bouillir de l’eau, afin de la purifier, lorsqu’une brise se leva et fit
tomber deux-trois feuilles dans cette eau frémissante. Il la vit alors
changer de couleur et fut réjoui du parfum qui s’en dégageait. Il décida
de goûter et découvrit un breuvage à la fois riche en arômes et aux
nombreuses vertus, dont celle d’aider à la désintoxication.
Les deux
autres légendes, japonaise et indienne, nous parlent de Bodhi-dharma.
C’était un prince indien qui au VIème siècle partit en Chine prêcher le
bouddhisme et fonder la secte Ch’an. Cette dernière se développera au
Japon, près du 6 siècles après, sous le nom de zen. Il avait fait le vœu
de ne jamais dormir afin de ne pas voler un seul instant à sa mission.
Malgré tout, un jour, épuisé il tomba de fatigue sur le bord d’un
chemin. Et, pire encore, il rêva de femmes. A son réveil, ivre de
colère, il s’arracha les paupières et les jeta. Quelques années après,
en repassant au même endroit il vit que là où il avait jeté ses
paupières deux arbustes avaient poussé. Des arbustes dont les feuilles
ont le pouvoir de maintenir l’esprit en éveil. A la fin de sa vie il
resta assis en méditation face à un rocher pendant neuf ans. Au bout de
quelques années, assez lassé, il eut le geste curieux d’arracher des
feuilles de l’arbuste qui poussait à proximité et de les mâcher. Il
découvrit alors que ces feuilles permettaient à l’esprit de rester dans
un état de concentration, chassant l’ennui. Il put ainsi poursuivre,
sans bouger, sa méditation pendant neuf années. Son image finit par se
graver sur le rocher et, quant à lui, il perdit l’usage de ses jambes.
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Chloé