 La fête du nouvel an chinois est à l'origine de l'annonce des beaux jours avec le solstice d'hiver.
Depuis l'antiquité, les paysans honorent la fin de l'hiver pour marquer la nouvelle année lunaire.
Ce jour-là l'empereur devait accomplir des rites en l'honneur du ciel et vénérer les ancêtres.
Cette fête débute le onzième jour du onzième mois du calendrier lunaire pour s'achever le dernier jour du douzième mois lunaire.
La fête LARI était un sacrifice célébré trois jours après le solstice d'hiver pour fêter les récoltes, remercier les ancêtres et les cinq dieux du foyer (dieu de la porte, de l'auvent, du puits, de l'âtre, des fenêtres).
La veille du nouvel an, nous préparons la nouvelle année sous de bons et beaux hospices.
«Cinian» signifie «prendre congé de l'année»; nous rendons hommages aux dieux et aux ancêtres par des prières. Des encens parfument les maisons et les temples. Les familles se rendent visite dans l'après-midi pour se souhaiter une belle fin d'année et rentrent préparer le banquet du soir.
Durant ces derniers jours de l'année les commerçants font étalage d'une grande quantité de marchandises car la coutume veut que tout le monde s'acquitte de toutes les dettes et il n'est pas rare de retrouver de grandes braderies un peu partout.
Les devantures des magasins et des maisons sont décorées par des porte-bonheur. Les images des dieux des portes, très colorées sont imprimées sur papier ou gravées sur bois. Elles sont placées sur les battants des portes extérieures pour protéger le foyer des esprits malveillants.
Les dieux des portes sont représentés comme des guerriers vêtus d'armures et tenant une lance et un sabre.
La danse du lion ouvre le bal du réveillon, elle est accompagnée des battements de tambours, de cymbales et de gong. |
