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[L'histoire du café: le port de Moka à la croisée des mondes, suite]

[L'histoire du café: le port de Moka à la croisée des mondes, suite]
Les négociants turcs, syriens ou indiens sont vites suivis des marchands des compagnies commerciales européennes, des 1600.

Cependant les autorités ottomanes veulent conserver leur monopole et empêcher l'exportation de semences ou de plants.

Les souverains yéménites ont pris des mesures très sévères: tous les grains quittant les ports de la mer Rouge devaient au préalable être grillés ou ébouillantés pour les rendre infertiles et éviter leur transplantation... Les Européens ne vont pas longtemps se contenter d'acheter le café; face à la demande, ils vont le planter, récolter ailleurs. Les marchands de la Compagnie Hollandaise des Indes Orientales gagnent la confiance des gouvernants de Moka et ils obtiennent d'excellentes conditions d'achat de grains, mais surtout parviennent à subtiliser quelques plants. L'événement, apparemment anodin, fut en réalité considérable pour l'histoire du café.

En France, la mode du café fait fureur, d'abord à Marseille qui reçoit en 1660, 90 tonnes de "moka" d'Égypte et voit l'ouverture de "maisons de café" par des arméniens en 1670.

Moka vit ses années les plus prospères et tout l'occident et tout l'occident qui boit du café l'appelle "moka". L'âge d'or de Moka durera jusqu'à 1750 ou le café yéménite devient plus cher face à la concurrence des plantations des colonies hollandaises et françaises.
Rédigé le  14 juillet 2020 18:21 dans Histoires de thé  -  Lien permanent

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