Déguster met globalement en jeu les sensations émises par
nos cinq sens. Pour mieux apprécier, il faut apprendre à dissocier les
perceptions et à les nommer ; ainsi on aiguise ses sens.
Nos
sensations ne sont pas que naturelles mais aussi culturelles: ce que
nous percevons est un reflet de ce que nous ont transmis nos parents et
plus généralement la société qui nous a formé. Des saveurs, des
senteurs, des textures auxquelles nous sommes habitués éveillent des
souvenirs de partage et une certaine appétence. A l'inverse des goûts
nouveaux peuvent déclencher un rejet non réfléchi et nous priver de la
découverte de bien de plaisirs. Donc, il faut tenter d'être plus
objectif et moins impulsif...
D'abord se faire sourd et aveugle pour
se concentrer sur les perceptions de la bouche et du nez: en effet la
vue déjà peut nous conditionner, de même que les propos d'une tierce
personne peut nous influencer...Donc sourd et aveugle, nous percevons
les saveurs et les odeurs. Celles-ci se mêlent: on a créé le terme de
flaveurs pour désigner cette association.
Saveurs: on dénombre
une cinq saveurs dont les papilles de la langue sont les récepteurs. Les
informations sont transmises au cerveau de même que celles de a la
température et de la consistance.
Saveur amère : dans presque tous les thés, plus ou moins intense...apporté la "longueur en bouche" (persistance du goût)
Saveur acide: dans certains thés du printemps, apporté une certaine fraîcheur, on dit "verdeur"
Saveur sucrée: perceptible dans certains thés sombres, les oolong et les thés grillés japonais
Saveur salé : très rare dans les thés mais certains thés verts en donnent l'illusion du fait de senteurs idées, marines
Umami:
notion ignorée en Occident mais très appréciée en Asie, qui veut dire " délicieux" en japonais, saveur du glutamate de sodium très utilisé dans
la cuisine asiatique.
|